Les Amis de Brassens
Une ombre au tableau

Les Amis de Brassens, trio créé en 2006 par Bruno Granier, est aujourd'hui l'une des formations les plus reconnues dans le milieu « brassénien ».

Le parti pris est celui de la fidélité à « l'esprit Brassens » tout en mettant en valeur la richesse musicale de son oeuvre. Bruno apporte la chaleur de son timbre de voix, la qualité de sa diction et l'authenticité de son accompagnement à la guitare (acquise sous les conseils de Brassens lui-même, car nul n’ignore aujourd’hui que Bruno est son petit-cousin), Laurent Clain la solidité et la précision de son jeu de contrebasse, et Philippe Lafon la richesse de son éclectisme, en multipliant les timbres des instruments utilisés (guitares manouche et électriques, banjo, mandoline.

Sur scène, le trio, à la bonne humeur communicative, vous convie à un spectacle haut en couleurs, agrémenté de musiques originales sur des textes inédits, qui permet aux jeunes de découvrir les chansons de Brassens, et à tous de reprendre en choeurs des refrains impérissables.

Nous retrouvons cet entrain sur ce double album de 20 titres, dont « Heureux qui comme Ulysse » d’Henri Colpi et Georges Delerue et le très peu repris « Elégie à un rat de cave ».

Le trio a invité Elvis Megne et ses claviers (orgue Hammond, Fender Rhodes et chœurs d’église) qui apportent de nouvelles couleurs musicales aux mélodies de GB.

Nous avons particulièrement apprécié « Une ombre au tableau » chanson que Brassens avait laissée orpheline de musique. Bruno Granier a su trouver les notes qu’il fallait pour accompagner ce poème de 96 alexandrins dont voici les derniers vers :

Mais les temps sont venus mettre une ombre au tableau,
Sous le pont des soupirs, il a coulé de l´eau.
La belle enamourée a changé de posture,
Maintenant qu´Adonis a déserté sa cour,
Que l´amour la délaisse, elle laisse l´amour
Aux jeunes filles d´aujourd´hui, ces créatures !

Une remarque toutefois : Bruno enregistrant sur cet album les célébrissimes « Trompettes de la renommée » commet la même erreur de prononciation que son cousin avait faite en 1962. Serait-ce parce que la famille Brassens ne fréquente pas beaucoup les sacristies ? Toujours est-il que « catéchumène » se prononce « catékumène », K et non CH.

Mais que ceci ne vous empêche surtout pas de commander cette double galette que nous vous recommandons vivement.

Cliquez là : http://www.lesamisdebrassens.com/

Autoproduit (octobre 2016)

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