Bernard Lonjon
Brassens Les jolies fleurs et les peaux de vache

Il a chanté l’épouse modèle (Pénélope) et la veuve consolée (La Fessée), la lolita (La Princesse et le Croque-Notes) et la putain (P… de toi), célébré des femmes les charmes (Rien à jeter) et les épines (Si seulement elle était jolie).
Jolies fleurs et peaux de vache sont présentes à égalité dans l’œuvre de Brassens. Mais lui, quel homme fut-il ? Un coureur de jupons ? Un fidèle absolu ? Une tendre canaille ? Un amoureux transi ?

Pour la première fois, un livre évoque en détail toutes celles qui ont compté. Les trois femmes de sa vie – sa compagne Joha, Jeanne l’épouse de « l’Auvergnat », Patachou qui lança sa carrière. Mais aussi celles qui furent ses proches : amours de jeunesse, amies côté cour et côté scène…
Des extraits de lettres inédites à Joha « la Chenille », qui partagea sa vie durant trente-cinq ans, éclairent sa relation avec celle à qui il dédia La Non-demande en mariage. (Présentation de l’éditeur)
Notre avis :

Après « J’aurais pu virer malhonnête, la jeunesse tumultueuse de Brassens » et « Auprès de mon âme » (voir notre rubrique Livres) Bernard Lonjon nous dévoile les relations que le Sétois eut avec la gent féminine.

Nous aurions pu craindre dans un ouvrage sur ce thème manque de respect et impudeur, voyeurisme et racontars style Gala ou Closer. Il n’en est rien car l’auteur a su éviter ces écueils.

Grâce aux recherches de Bernard Lonjon, Jeanne Martin, Renée Aubert, Marie-Josèphe ou Yvonne Vialet, les premières amourettes sétoises de l’adolescent Brassens nous sont révélées avec délicatesse.

De nombreux chapitres de l’ouvrage sont dédiés aux artistes féminines qui partagèrent la scène avec GB, des plus connues comme Barbara ou Gréco à d’autres moins célèbres, mais qui devinrent proches du moustachu, telles Colette Chevrot ou Nadine Tellier.

Les amies de Georges : Agathe Fallet, Raymonde Laville, Josée Stroobants, Sophie Duvernoy et d’autres encore sont également présentes dans cet ouvrage que nous vous recommandons.

304 pages (avec cahier photographique de 8 pages)

Prix : 20 euros

L’Archipel (septembre 2017)

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