Graeme Allwright par lui-même
Jacques Vassal

Extrait d’une chronique de Bruno Pfeiffer (blog Jazz Libération) :
« Graeme Allwright et Vassal se connaissent depuis 1966. Graeme Allwright vit aujourd’hui près de la Bastille. Il a 91 ans. Jacques Vassal a recueilli la confidence, traqué la mémoire de l’attachant chanteur néo-zélandais, devenu français. Allwright lui a remis documents, souvenirs intimes, secrets cachés. Mouloudji et Colette Magny avaient poussé les débuts d’Allwright. Lequel très tôt s’engage. Avec Johnny (1966), sur la guerre du Vietnam. Á la même époque, il sensibilise le public francophone aux songwriters. Tom Paxton (Sacrée Bouteille), Pete Seeger (Jusqu’à la Ceinture), puis Who Killed Davey Moore, de Bob Dylan. Il a contribué, par ses adaptations très fidèles de Leonard Cohen, à vulgariser ce dernier auprès du public français (Suzanne, L’Étranger, Demain sera bien, etc.) […] L’hymne anti-militariste de Pete Seeger a formé nos consciences. Inversement, le chanteur a ouvert Georges Brassens aux anglophones (Graeme Allwright sings Brassens : quel bijou !). Les proches de Graeme se livrent volontiers à Vassal. Souvent de façon touchante. […] Vassal rapporte qu’en jazz, Allwright était à la page. Enfant, il écoutait les nombreux 78 tours de jazz traditionnel de la collection de son père. Par la suite, me souffle Vassal, ses goûts le porteront vers Miles Davis, Thelonius Monk et John Coltrane. ».
Tout un chapitre du livre intitulé « Cohen en français, Brassens in english » nous en apprend beaucoup sur le vinyle, devenu CD, « Graeme Allwright sings Brassens » et notamment pourquoi il n’a pas eu le succès escompté dans les pays anglo-saxons.
306 pages

Prix : 21 euros
Cherche Midi
Collection Autoportraits Imprévus dirigée par Jean-Paul Liégeois (juin 2018)

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