Alphonse BOUDARD
Les enfants de chœur

Présentation du livre par l’auteur :
« Je voudrais vous faire rire et puis vous faire pleurer… et vous faire rire encore avant que vous ayez fini de pleurer pour que les larmes de votre coeur brisé se mélangent avec vos larmes de rire.
C’est ça la vie, l’alternance ou même la simultanéité de la farce et de la tragédie. Je ne choisis pas, ça me vient sous la plume impromptu… ça passe de la goguenardise… les blagues de corps de garde à l’horreur, la mort… la plus profonde tristesse.
Les personnages de tous ces récits… mes enfants de choeur de derrière les hauts murs… Gladys la clocharde, Mandarine le truand, le Phallocrate, Globu¬leux et Bon Papa les flics de choc, Mariette la tendre petite pute de Luna Park, le prisonnier de la nuit aux avant-postes de la guerre en Lorraine… ils m’arrivent comme ils peuvent, comme ils veulent au fil de ma mémoire ou de mon imagination. Ils font leur petit tour et puis ils s’en vont aux enfers ou au royaume des cieux. Puissent-ils vous divertir un peu, vous amuser, vous émouvoir, vous séduire ou peut-être vous charmer… tous les espoirs vous sont permis. »
Le dernier récit de ce recueil de nouvelles qui donne son titre à l’ouvrage est précédé de cet exergue :
« Sans le latin, sans le latin
La messe nous emmerde »

Vous aurez reconnu deux vers de Georges Brassens, ami d’Alphonse Boudard que ce dernier se plaisait à citer ou à évoquer dans ses romans.
280 pages (jaquette avec photo de Doisneau au rabat)

Flammarion (mai 1982)

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