Doudou MORIZOT
Je les ai tous vus débuter

Présentation de l’éditeur :
« Bruno Coquatrix, son directeur, n'a jamais rien écrit sur l'Olympia. Il me disait : “Je n'ai pas le temps. Mais toi, si ça te chante, prends des notes. Il faudra bien qu'un jour on sache ce qui s'est vraiment passer ici, devant le rideau et derrière, les nuits blanches que nous avons vécues pour redonner forme et vie à notre théâtre, la sueur et les plumes que nous avons laissées pour que les étoiles continuent de briller sur les néons de la grande façade… Écris tout ça, je sais que tu ne me trahiras pas. »
Aujourd'hui, Roger Morizot, 90 ans, régisseur de l'Olympia dès sa réouverture en 1954, raconte la célèbre salle de spectacle parisienne vue des coulisses. De fait, il les a tous vus débuter (Aznavour, Bécaud, Brassens, Brel, Dalida, Claude François, Hallyday, Mireille Mathieu, Polnareff) ou en brûler les planches (Josephine Baker, Miles Davis, Marlene Dietrich, Liza Minnelli, Frank Sinatra…)
Autant de noms qui ont brillé sur la façade du 28 boulevard des Capucines… mais pas toujours par leur comportement. De fait, Roger Morizot distribue lauriers et coups de griffes à l'adresse de ces artistes qu'il a côtoyés de très près – jusqu'à devenir le confident et l'ami de certains, tels Édith Piaf ou Jacques Brel. »
Notre avis :
L’auteur a passé trente années de sa vie dans les coulisses de l’Olympia et cela nous vaut de nombreuses anecdotes sur quelques vedettes qualifiées d’emmerdeuses et d’emmerdeurs (sic). Que l’on se rassure, Georges Brassens, et quelques autres comme Edith Piaf, Aznavour, Brel ou Ferré, n’est pas rangé dans cette catégorie.
Bien au contraire, Doudou Morizot dans les quelques pages consacrées au Sétois, regrette l’attitude que son patron, Bruno Coquatrix, et lui ont eu envers Brassens, obligé d’honorer son contrat pour une série de récitals en décembre 1962 malgré ses violentes crises de coliques néphrétiques. Georges malgré son état a assuré, mais il n’est jamais revenu chanter à l’Olympia. On comprend pourquoi...
Cahier photographique central
En annexe : programme détaillé des spectacles de l’Olympia de 1954 à 1979.
270 pages

Prix : 20 euros
l’Archipel (février 2021)

Retour